Nécessaire pour la politique de l’eau de la métropole dijonnaise, engagée dans la transition, le second bassin d’orage de la station d’épuration Dijon Longvic a été inauguré ce jeudi matin.
« Lorsque l’on parle de génie civil, le mot génie prend tout son sens, a déclaré Antoine Hoareau, vice président de Dijon métropole délégué à l’eau et président d’Odivea. Nous avons des ouvriers, des techniciens, des ingénieurs, des entrepreneurs qui sont exceptionnels dans notre pays, et qui sont capables de réaliser des ouvrages aussi techniques et imposants ».
Avec une profondeur de 16 mètres et un diamètre de 37 mètres, le second bassin d’orage dispose d’un volume de 15.000 mètres³. En comptant sur la capacité du premier bassin de Mongeotte, la métropole pourra stocker 45.000 mètres³ d’eau pluviale ou usée, via la station d’épuration Dijon Longvic. Utile, dès lors que l’eau est considérée comme un bien rare et qu’une saturation de la station d’épuration, faute de capacité suffisante, peut entrainer un déversement des eaux usées dans la nature. Car, faut-il le rappeler, Dijon métropole dispose d’un réseau unitaire d’assainissement : les eaux pluviales et les eaux usées sont collectées dans la même canalisation.
Parfait timing pour ce nouvel ouvrage, alors même que les intempéries se multiplient et que les territoires connaissent un excédent pluviométrique, sous l’effet du changement climatique. « Ce très bel équipement permet à Dijon métropole d’être encore et toujours à la pointe dans l’adaptation au changement climatique, et exemplaire dans notre modèle de gestion de l’eau et de l’assainissement. Nous œuvrons collectivement pour les générations actuelles, mais surtout pour les générations à venir », a conclu l’élu.